Naissance de la plume métallique

La plume métallique apparaît  dès la première moitié du  XIX.e siècle  en Angleterre. Elle  détrônera progressivement la plume d’oie au cours de ce siècle.

La plume d’oie représentait de graves inconvénients. Il fallait la tailler ou la retoucher. De nombreux inventeurs proposèrent des solutions diverses utilisant métaux précieux et pierre fines.

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Taille d’une plume d’oie au canivet

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Plumes à pointes de rubis

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Plumes en or
naissance1 Mais son histoire commence véritablement avec son industrialisation en Angleterre vers 1820. Les premières plumes imitent le tube de la plume d’oie. Elles sont faites en acier de Sheffield.

L’industrialisation pour une production à grande échelle deviendra possible grâce à l’acier, à l’utilisation de la presse à balancier et à la force motrice des machines à vapeur .

 

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Inauguration vers 1850 des ateliers de fabrication des plumes métalliques de Gillott par Edouard VII

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Presse à balancier

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Un siècle plus tard vers 1950 les méthodes n’ont guère évolué. BP & Cie

En France il n’y avait pas de production significative avant 1846, les plumes arrivaient d’Angleterre par le port de Boulogne-sur-Mer, seule ville autorisée à importer des plumes métalliques sous Napoléon III.

En 1846, Blanzy et Poure voyant l’importance des volumes qui transitent d’une part et le taux élevé des taxes sur ces importations d’autre part, décident de se lancer dans la fabrication en débauchant certains spécialistes anglais. Plusieurs autres hommes d’affaires se lanceront dans cette aventure : Lebeau qui deviendra Baignol et Farjon et un certain Lepreux qui créera la Compagnie Française. Ces trois sociétés constitueront l’essentiel de la fabrication des plumes métalliques en France.

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