Si la plume métallique ne laissait qu’un champ limité à l’expression artistique, l’iconographie des boîtes qui les contenaient a permis de contribuer à sa façon à l’éducation et à la culture mais aussi à la propagande. Les illustrations des firmes françaises ont particulièrement utilisé cet atout commercial pour attirer la clientèle .
Les premières plumes métalliques se devaient d’avoir un conditionnement à la hauteur de l’innovation ainsi que de la clientèle aisée et érudite à laquelle elles étaient destinées.
En Angleterre, ce conditionnement a été dans les premières années particulièrement soigné et recherché : en laiton, sous la forme de petits livres, en boîtes cylindriques armoriées du blason de la royauté anglaise ou en petits tubes décorés d’une main tenant un porte-plume.
Le laiton, matière noble, fut vite abandonné au profit du carton moins onéreux, de la tôle d’acier pour les petits conditionnements et avec la modernité le plastique : la concurrence sur les prix a fait son œuvre. Ce conditionnement en boîtes de carton se déclinera pour chaque fabricant en :
boîtes standard dé
diées aux plumes courantes
boîtes illustrées pour les collectionneurs, déclinant des séquences de notre histoire, des événements, des personnages de pouvoir, etc.